Qu’est-ce qui provoque l’apnée du sommeil ?

L’apnée du sommeil touche en moyenne une personne sur cinq. Elle se caractérise par le fait d’arrêter de respirer pendant quelques instants au cours de la nuit. Mais qu’est-ce qui la provoque ? Dans cet article nous détaillons les différents symptômes, leurs raisons et comment les identifier.

Définition du syndrome de l’apnée du sommeil

La définition détaillée du syndrome d’apnée du sommeil à retrouver ici est le fait d’arrêter de respirer pendant plus de 10 secondes (cela peut même aller jusqu’à 30 secondes au maximum), et ce, plusieurs fois dans la nuit. Ce phénomène totalement involontaire survient pendant le sommeil. Les médecins parlent d’apnée du sommeil problématique quand ces pauses respiratoires involontaires surviennent plus de 5 fois par heure.

Pour l’éviter il est notamment recommandé d’avoir une bonne hygiène de vie avec une pratique sportive régulière. En effet, le surpoids est un caractère aggravant de l’apnée du sommeil.

Comment savoir que l’on souffre de cette pathologie ?

Les premiers symptômes de l’apnée du sommeil sont :
– une grande fatigue dès le réveil,
– une somnolence chronique en journée,
– Des maux de tête récurrents.

Pour établir votre diagnostic de l’apnée du sommeil, il faut en général subir quelques tests dans un centre spécialisé ou à votre domicile, selon l’ordonnance de votre médecin.
Toute votre activité pendant que vous dormez est enregistrée puis analysée par les professionnels de santé. En général, c’est un pneumologue spécialiste du sommeil qui pose le diagnostic final.

Qu’est-ce qui provoque l’apnée du sommeil ?

On retrouve cette pathologie chez 1 personne sur 5. Principalement chez l’adulte bien que les enfants ne soient pas épargnés, moins de 5 % d’entre eux sont concernés.
Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à elle puisque jusqu’à 60 ans, elle est plus fréquente chez les hommes qui sont entre 20 et 40 % plus touchés.
Ces troubles du sommeil sont dus à un relâchement trop grand des muscles autour des voies respiratoires (gorge, arrière de la langue) qui provoquent un blocage de l’air lors de la tentative de respiration.
Le surpoids, la fatigue ou encore la consommation d’alcool avant le coucher peuvent accentuer le phénomène.

Dans des cas plus rares, un dysfonctionnement du cerveau peut entraîner ces arrêts de respiration. Dans ces circonstances, c’est souvent lié à des pathologies plus graves comme la maladie de Parkinson ou un problème cardiaque.

En conclusion, l’apnée du sommeil touche de plus en plus de personnes et se caractérise par un état de fatigue intense et des maux de tête. Le diagnostic nécessite de réaliser quelques tests. Si vous avez un doute, n’hésitez pas à en parler à votre médecin.